Dans le monde professionnel, notamment le secteur du commerce, il n’est pas rare qu’on tombe sur des clients qui ne respectent pas les délais de paiement de leur facture. Et pourtant, tout retard de paiement peut avoir un impact négatif sur le bon fonctionnement d’une entreprise. Plus concrètement, cela peut surtout entraîner des problèmes de trésorerie. Afin d’éviter ce genre de désagrément, il est alors important de trouver des solutions efficaces pour lutter contre ce type de clientèle. Voici justement une liste non exhaustive des meilleures solutions pour ce faire. Le point.
Toujours bien rédiger les factures
Pour lutter contre les mauvais payeurs, il est tout d’abord important de toujours rédiger ses factures convenablement. L’idée est donc notamment de bien préciser les délais de paiement sur ces dernières. Il ne faut pas oublier que ce document est essentiel pour pouvoir faire valoir ses droits quand un client donné ne respecte pas les délais de paiement imposés. En général, le prestataire ou le vendeur a la possibilité d’y mentionner un délai de paiement de 30 jours. Il peut toutefois l’allonger en s’arrangeant avec le client à l’amiable. Les pénalités de retard doivent aussi être indiquées dans les factures.
Trouver une solution à l’amiable
Le prestataire ou le vendeur a bel et bien la possibilité de contacter directement les mauvais payeurs afin de trouver une solution à l’amiable. Ce processus consiste à relancer le client concerné avec un appel téléphonique, un email ou un courrier. Il se peut en effet que le non-respect des délais de paiement soit une simple négligence. Dans ce cas, le problème peut très bien être résolu à l’amiable. À noter que pour le courrier et l’email en particulier, il existe des modèles de lettre à privilégier pour relancer le client avec courtoisie. Concernant l’appel téléphonique, il faut rester à la fois ferme et courtois.
Envoyer une lettre de mise en demeure
Au cas où le prestataire ou le vendeur n’a pas trouvé une solution à l’amiable avec son client, il a la possibilité de lui envoyer une lettre de mise en demeure. Il s’agit d’une tentative de recouvrement. Dans la majorité des cas, celle-ci prend la forme d’un courrier avec accusé de réception. Elle précise ainsi une mise en demeure à payer du montant dû. En règle générale, le client défaillant est dans l’obligation de répondre à la lettre de mise en demeure dans un délai de 8 jours. Si jamais il reste sans réponse, l’entrepreneur peut envisager la voie judiciaire.
Passer par la voie judiciaire
Si les relances amiables et l’envoi d’une lettre de mise en demeure échouent, le prestataire ou le vendeur peut très bien passer par la voie judiciaire. Il s’agit de ce fait du dernier recours. L’entrepreneur devra donc avoir recours à un huissier de justice. Bien évidemment, il ne doit pas choisir n’importe lequel. Il doit impérativement opter pour un vrai expert du domaine afin d’éviter les mauvaises surprises. Dans la plupart des cas, la procédure consiste à mettre en place une injonction à payer. C’est une sorte de courrier d’un juge, mais qui ne convoque pas dans un tribunal.
Adopter une solution de paiement innovante
À l’heure actuelle, il existe des outils informatiques destinés à lutter contre les mauvais payeurs. Ils proposent une solution de paiement permettant aux différents prestataires ou vendeurs d’avoir un meilleur contrôle du processus de facturation. Dans la majorité des cas, ces outils sont compatibles avec la plupart des logiciels de facturation comme Sage. Pour faire simple, ils offrent la possibilité de programmer les paiements via des prélèvements. Pour cela, il est bien évidemment indispensable d’avoir les coordonnées bancaires des divers clients.